Plan de l'article
Comme tout événement (accident, maladie, malaise…) pouvant conduire à un arrêt de travail, la première des choses à faire est de signifier cet incident à votre employeur ainsi qu’à votre médecin.
Il en est de même pour un traumatisme psychologique.
Savoir identifier les symptômes d’un éventuel traumatisme psychologique
A la différence des accidents de travail ou maladies professionnelles classiques, un traumatisme psychique ou encore psychologique n’est pas perceptible à première vue.
Le salarié ayant subi un traumatisme psychologique peut par moment mettre du temps à se rendre compte de ce trouble.
Les symptômes les plus fréquents sont :
- Des palpitations cardiaques (le cœur qui bat plus vite)
- Une respiration rapide
- Des tremblements inexpliqués
- Des frissons
- Une transpiration excessive
- Une difficulté à se concentrer
- Une difficulté à trouver le sommeil
- Des flash-back (des images mentales qui reviennent continuellement à l’esprit)
- Etc.
Des facteurs multiples pouvant conduire à un traumatisme psychologique
En milieu professionnel ou non, une simple situation dangereuse à laquelle le salarié aura été confronté peut conduire à un niveau d’anxiété élevé. D’où l’importance pour les entreprises de garantir au maximum la sécurité de leur employés.
La peur découlant d’un choc émotionnel est naturel chez l’homme et disparaît généralement au bout de quelques heures. Toutefois, certaines personnes la vive très difficilement et à force d’y penser, cela conduit à un stress permanent.
Le traumatisme psychologique est généralement causé par :
- Un choc émotionnel
- Un blocage émotionnel
- Un stress permanent
- Un sentiment de peur
- Un sentiment d’impuissance
- Etc.
Ne pas tarder à consulter un médecin dès les premiers symptômes
Il ne faut pas attendre de ne plus être capable d’assumer pleinement vos responsabilités avant de contacter un médecin.
C’est également le médecin qui pourra estimer s’il s’agit réellement d’un stress post-traumatique ou d’un éventuel problème de santé.
Signifiez à votre employeur votre état actuel
Il est important d’être collaboratif avec votre médecin ainsi que votre employeur pour que ce dernier puisse entamer les démarches nécessaires avant que vous puissiez bénéficier de vos droits sociaux.
Votre employeur devra faire entre autres :
- DAT (Déclaration d’accident de travail)
- Une attestation de salaire en cas de subrogation
- Etc.
Un certificat médical pour confirmer le traumatisme psychologique
Le certificat médical que vous délivrera le médecin servira à prouver que vous n’êtes pas apte à continuer le travail.
Ensuite, il faudra transmettre le volet 3 de l’avis d’arrêt de travail à votre employeur et les volets 1 et 2 à la CPAM.
La CPAM décidera du caractère professionnel d’un traumatisme psychologique
Etant donné que les raisons pouvant conduire à un traumatisme psychologique sont nombreuses et diversifiées.
A l’appui des documents fournis par votre employeur et vous-même, elle instruira votre dossier en prenant en compte :
- Le lieu du traumatisme
- Les raisons du traumatisme
- Le lien de causalité entre l’accident et le traumatisme
- Le fait accidentel à l’origine du traumatisme est soudain
- Le salarié était au moment des faits sous la subordination de son employeur
- Etc.
En définitif, il revient au salarié d’apporter toutes les preuves nécessaires prouvant un lien de causalité entre son traumatisme psychologique et son activité professionnelle afin de pouvoir le faire reconnaître comme un accident professionnelle.
Simplicia vous permet de suivre simplement et de manière optimisée toutes vos données ATMP pour gagner du temps.